Le camélia du Japon, acclimaté à Nantes au milieu du 19ème siècle par Ferdinand Favre, ancien maire de Nantes, est devenu en presque deux cent ans, une plante commune en Bretagne, presque emblématique de la douceur des environs. Son cousin le camélia de chine avec lequel on fait le thé prend racine à son tour et devient une plante et une culture typique de cette région.
Bocage humide et verdoyant, terres acides sablo-limoneuses, pluviométrie régulière, influence océanique, ces termes résonnent avec douceur aux oreilles des futurs théiculteurs du cru qui désormais s’installent par dizaines dans la péninsule celte. Produire du thé dans le nord ouest de la France est, au-delà de la découverte et de la valorisation d’un nouveau terroir, la promesse d’un thé artisanal de qualité, local, à l’impact environnemental moindre et à la traçabilité plus transparente. Les Landes Vivantes cherchent à limiter l’usage des énergies fossiles. Il y a bien un tracteur sur la ferme, mais c’est un micro tracteur de 15 cv, utilisé à peine une centaine d’heure par an. La quasi-totalité des paillages est organique.
Pour toutes celles et ceux qui ont envie de remettre les mains dans la terre, Les Landes Vivantes, se proposent de transmettre les rudiments du jardinage biologique, mais aussi de découvrir le thé et sa culture.